Lettre adressée aux partis de gauche
par le comité du POI
de Saint-Quentin
A Jean-Pierre Lançon, pour le PS,
Olivier Tournay, pour le PCF,
Laurent Elie, pour le MRC,
Nora Ahmed-Ali, pour les Verts,
Anne Zanditenas, pour LO,
Franck Mousset, pour le NPA.
Saint-Quentin, le 23 février 2009
Olivier Tournay, pour le PCF,
Laurent Elie, pour le MRC,
Nora Ahmed-Ali, pour les Verts,
Anne Zanditenas, pour LO,
Franck Mousset, pour le NPA.
Saint-Quentin, le 23 février 2009
Chers camarades,
Cela fait à présent une année que nous avons mené ensemble la campagne municipale en constituant la liste «Unité de toute la gauche pour Saint-Quentin ». Si cette campagne valeureuse ne nous a pas permis d’emporter la Mairie, elle a cependant été exemplaire à plus d’un titre.
Le Parti ouvrier indépendant a pris l’initiative d’une « marche unie sur Paris », à la mi-mai, pour exiger l’interdiction des licenciements ». Je vous propose aujourd’hui, au nom du Comité du POI de Saint-Quentin, de vous associer à cette initiative. Il ne s’agit pas pour nous, en effet, de vous demander seulement de nous accompagner dans cette action, mais d’en prendre l’initiative avec nous.
Il nous apparaît que le mot d’ordre « Interdire les licenciements » est aujourd’hui justifié par la déferlante de dizaines de milliers de licenciements et suppressions de postes. Jamais un tel mot d’ordre n’aura été aussi adéquat à la situation et aux attentes de dizaines, voire de centaines de milliers de travailleurs exclus du travail ou menacée de perdre leur emploi. « Chaque minute qui passe, il y a un chômeur de plus en France »! Dans une telle situation, il n’y a pas d’autre recours que de prendre les mesures d’urgence à même de stopper l’hémorragie !
C’est pourquoi, à un tel mot d’ordre, il ne saurait y avoir de préalable. Nous pouvons avoir des analyses différentes sur bien des questions, mais ce n’est pas le lieu de faire l’inventaire de nos divergences, puisqu’il ne s’agit ici que d’apporter au drame que vivent, ou que vont vivre une multitude d’hommes et de femmes, la réponse qu’ils attendent, la seule qu’ils puissent accepter et la seule propre à fédérer toutes les forces du mouvement ouvrier.
C’est dans cette perspective que nous vous proposons la constitution d'un comité pour l'organisation d'une marche unie sur Paris pour l'interdiction des licenciements. Il appartient à nos sections et comités de définir les modalités de notre action et d’appeler ensemble à cette marche unie.
Nous avons pu faire la preuve de notre capacité de dialogue et d’organisation, de notre capacité à réaliser l’unité la plus large. Nous pouvons encore le montrer, en ce temps de crise où l’unité du mouvement ouvrier est devenue un enjeu crucial.
Dans l’attente de votre réponse et de vos propositions.
Bien fraternellement.
Ps. Je vous joins, pour l’analyse politique, la lettre que notre secrétaire national Daniel Gluckstein a adressée à l’ensemble des formations de gauche.
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Cela fait à présent une année que nous avons mené ensemble la campagne municipale en constituant la liste «Unité de toute la gauche pour Saint-Quentin ». Si cette campagne valeureuse ne nous a pas permis d’emporter la Mairie, elle a cependant été exemplaire à plus d’un titre.
- Elle a redonné du sens à l’idée d’unité à gauche, en l’élargissant au delà de ce qui avait été réalisé dans le passé.
- Elle a re-crédibilisé la gauche à Saint-Quentin, en en faisant à nouveau une force d’espérance.
- Elle a permis de tisser entre nous des liens pour des actions à venir.
Le Parti ouvrier indépendant a pris l’initiative d’une « marche unie sur Paris », à la mi-mai, pour exiger l’interdiction des licenciements ». Je vous propose aujourd’hui, au nom du Comité du POI de Saint-Quentin, de vous associer à cette initiative. Il ne s’agit pas pour nous, en effet, de vous demander seulement de nous accompagner dans cette action, mais d’en prendre l’initiative avec nous.
Il nous apparaît que le mot d’ordre « Interdire les licenciements » est aujourd’hui justifié par la déferlante de dizaines de milliers de licenciements et suppressions de postes. Jamais un tel mot d’ordre n’aura été aussi adéquat à la situation et aux attentes de dizaines, voire de centaines de milliers de travailleurs exclus du travail ou menacée de perdre leur emploi. « Chaque minute qui passe, il y a un chômeur de plus en France »! Dans une telle situation, il n’y a pas d’autre recours que de prendre les mesures d’urgence à même de stopper l’hémorragie !
C’est pourquoi, à un tel mot d’ordre, il ne saurait y avoir de préalable. Nous pouvons avoir des analyses différentes sur bien des questions, mais ce n’est pas le lieu de faire l’inventaire de nos divergences, puisqu’il ne s’agit ici que d’apporter au drame que vivent, ou que vont vivre une multitude d’hommes et de femmes, la réponse qu’ils attendent, la seule qu’ils puissent accepter et la seule propre à fédérer toutes les forces du mouvement ouvrier.
C’est dans cette perspective que nous vous proposons la constitution d'un comité pour l'organisation d'une marche unie sur Paris pour l'interdiction des licenciements. Il appartient à nos sections et comités de définir les modalités de notre action et d’appeler ensemble à cette marche unie.
Nous avons pu faire la preuve de notre capacité de dialogue et d’organisation, de notre capacité à réaliser l’unité la plus large. Nous pouvons encore le montrer, en ce temps de crise où l’unité du mouvement ouvrier est devenue un enjeu crucial.
Dans l’attente de votre réponse et de vos propositions.
Bien fraternellement.
Pour le Comité du POI de Saint-Quentin
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Bernard Berthelot
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Bernard Berthelot
Ps. Je vous joins, pour l’analyse politique, la lettre que notre secrétaire national Daniel Gluckstein a adressée à l’ensemble des formations de gauche.
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