Appel du COPO de Saint-Quentin

Comité de Saint-Quentin pour un Parti ouvrier indépendant
aux municipales à Saint-Quentin
UNE LISTE D’UNITE EST EN PLACE
pour battre la majorité UMP de Pierre André et Xavier Bertrand !


Qui sommes-nous ?

Nous avons répondu à l’appel lancé le 10 avril 2007 par Gérard Schivardi (candidat présenté par des maires aux présidentielles) et Daniel Gluckstein, (Secrétaire national du PT) à « reconstruire un authentique parti ouvrier ».
Le comité de St Quentin a envoyé un délégué les 24 et 25 novembre derniers à une Convention nationale qui a réuni 236 délégués mandatés par 8026 travailleurs. Cette Convention a adopté un manifeste, soumis à la libre discussion, et a désigné un comité national permanent pour préparer le congrès de fondation du parti ouvrier les 13, 14 et 15 juin 2008.
Pour nous, il s’agit de rassembler tous ceux qui restent fidèles à la tradition du mouvement ouvrier. Il s’agit de construire le puissant parti ouvrier capable de défendre les besoins et revendications des tous les travailleurs confrontés à la politique Sarkozy-Fillon-Bertrand au service des grands groupes capitalistes. Contre cette politique acharnée à détruire les acquis sociaux, à démanteler le droit du travail, à soumettre la politique de la France aux diktats de la commission européenne, le Comité permanent pour un Parti Ouvrier a appelé à construire et à soutenir des listes d’unité aux élections municipales.

À Saint Quentin, dans le cadre des municipales, notre comité œuvre à favoriser « l’unité des travailleurs, des organisations », afin de mettre en échec la majorité UMP de Pierre André et Xavier Bertrand, relais de la politique Sarkozy, et qui font péricliter St Quentin sous prétexte de la « faire gagner ».


Le Comité de Saint-Quentin pour un Parti ouvrier indépendant se félicite de l’unité réalisée entre toutes les organisations de gauche de la ville (PS, PCF, MRC, Verts, PT, LO, LCR, et le comité pour un POI) pour présenter une liste commune aux élections municipales le 9 mars prochain. Nous avons tous signé le 23 janvier un accord disant notamment :

« Pour battre la majorité UMP de la ville de Saint-Quentin, les organisations ci-dessus décident de constituer une liste d’unité se donnant pour objectif de défendre les besoins et revendications des habitants de Saint-Quentin et en particulier des plus démunis, ce qui suppose de respecter le cadre suivant :

• Les Saint-Quentinois s’étant prononcés à 63 % pour le NON à la constitution européenne le 29 mai 2005, la future équipe municipale ne se fera pas le relais des traités européens existants dans la gestion municipale. Pour le respect de la démocratie, la liste exige un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne afin que le peuple puisse se prononcer de nouveau. Les organisations représentées à l’Assemblée nationale et au Sénat exigent de leurs représentants qu’ils votent non à la modification de la Constitution en vue de la ratification du Traité de Lisbonne, et qu’ils demandent un référendum.

• La future équipe municipale s’engage à défendre la démocratie communale en affirmant la souveraineté de la commune par le vote de ses élus, qui tiennent leur légitimité de la population et d’elle seule » (…)
[pour le texte complet de l’accord : voir « contact » en fin de tract]

POUR LA GRATUITÉ DU PARKING DE L’HÔPITAL !
POUR LA DÉFENSE DE LA SÉCU

Ensemble, nous avons établi une plate-forme de revendications, dont la première est :

« Pour la défense du service public de santé et des principes de la Sécurité sociale de 1945 : la future municipalité s’engage à rétablir, dès son élection, la gratuité du parking de l’hôpital et se prononce contre l’enveloppe globale imposée par le pacte de stabilité, contre les franchises, contre le déremboursement des médicaments, pour le droit de refuser les génériques sans pénalisation, pour la réouverture des lits et la création des postes statutaires nécessaires à l’hôpital de Saint Quentin, pour la restitution des 200 milliards d’euros soustraits à la Sécu en 15 ans au titre des exonérations patronales (et non compensés par l’État), ainsi que pour la défense des régimes spéciaux de retraite, du régime général et du code des pensions. »

Quoi de plus urgent en effet que ces exigences, au moment où le Courrier Picard (23 janvier) titre :

SAINT-QUENTIN l’hôpital dans le rouge

7 millions d’euros de « déficit » en 2007 (au lieu des 3 millions prévus) ! Pourquoi ?
Comme le reconnaît le directeur de l’hôpital, c’est la tarification à l’activité (T2A) – en vigueur depuis le 1er janvier 2007 – qui « nous frappe de plein fouet ». De quoi s’agit-il ?

L’article 104 du traité de Maastricht (pacte de stabilité) exige de réduire toutes les dépenses publiques, en particulier les dépenses de santé. Dans ce cadre, les budgets hospitaliers doivent présenter un état prévisionnel des recettes et des dépenses, se rapprochant des comptabilités commerciales. Or, le fait de définir des tarifs par pathologie aboutit à favoriser les activités jugées rentables au détriment de celles qui apparaissent pénalisantes. S’agit-il de soigner ou de faire des bénéfices ?

PEUT-ON S’EN SORTIR DANS LE CADRE DU « PACTE DE STABILITE » ?

Selon l’Aisne Nouvelle, l’hôpital a demandé des aides aux pouvoirs publics « pour rééquilibrer la balance ».
Mais le gouvernement Sarkozy–Fillon–Bertrand a déjà répondu ! Dans un document de septembre dernier envoyé à Bruxelles, il s’engage servilement à respecter le « pacte de stabilité» :
« Pour les dépenses sociales, la croissance de l’objectif national de dépenses de l’assurance maladie pour 2008 sera fixé à 2,8 % en valeur, soit moins de 2 % en volume par an, un rythme en net retrait par rapport aux évolutions passées. Cet objectif repose sur des mesures structurelles d’ores et déjà adoptées (basculement intégral vers la tarification à l’activité des hôpitaux, mise en place de dispositifs plus automatiques de régulation des dépenses ambulatoires). »

C’est clair, pas d’aides possibles, au contraire ! Les personnels ont tout à craindre, que ce soit pour l’avenir des 150 contrats d’aide à l’emploi ou pour les postes d’infirmières qui travaillent déjà « à flux tendu », comme le reconnaît la direction. Et les patients devraient subir une « réorganisation : utilisation optimale des salles de bloc opératoire, accent mis sur la chirurgie ambulatoire » …autrement dit, de moins en moins d’hospitalisés à l’hôpital … le droit à la santé de plus en plus menacé.

Pour nous, comité pour un parti ouvrier indépendant, il est impossible de répondre aux revendications vitales des patients comme des personnels sans

ROMPRE AVEC LE CARCAN DU PACTE DE STABILITE
ET DES DIRECTIVES EUROPEENNES

La honte que constitue le parking payant à l’hôpital pose les mêmes problèmes.

Le Maire Pierre André et son adjoint Xavier Bertrand, lorsqu’il était ministre de la Santé, nous ont en effet imposé un parking payant, dans le cadre de « la stratégie de modernisation de l’hôpital ». Pour répondre à la mobilisation des Saint–quentinois (200 manifestants devant l’Hôtel de ville, 4000 signatures), Pierre André, qui a tardé à recevoir une délégation, a adressé à tous une lettre mémorable expliquant :

« La construction du nouveau parking a coûté 5 millions d’euros. Le choix de financement était clair, soit par une prise en charge dans le budget de l’hôpital au détriment des dépenses de santé, soit par le paiement des utilisateurs du parking. Pour ma part, je préfère votre bonne santé au stationnement des voitures »

Pierre André, par cette affirmation d’un rare cynisme, feint d’ignorer que les utilisateurs du parking sont précisément les malades et leurs visiteurs et que de leur faire payer le parking pénalise aussi bien les uns que les autres : dans un cas comme dans l’autre, c’est faire bien peu de cas de leur santé.

Faire payer les malades, que ce soit Pierre ANDRE avec le parking ou Xavier BERTRAND avec les franchises, le déremboursement des médicaments, … c’est la même politique qui, répétons-le, s’inscrit dans le respect du pacte de stabilité.

POUR LE RETOUR À LA GESTION MUNICIPALE
DE TOUS LES SERVICES QUI LUI ONT ÉTÉ CONFISQUÉS

Dans la plate-forme de la liste d’unité figurent d’autres revendications :

➢ Pour le retour à la régie municipale du traitement des eaux usées (…) non aux 4,65 euros le m3 (…)

➢ Pour la restauration de l’École de la République, publique et laïque (…) pour remunicipaliser la restauration scolaire (…)

➢ Pour la construction d’urgence de logements sociaux et le retour au principe de l’office public d’HLM (…)

➢ Pour la défense de l’emploi (…)

➢ Pour le retour à la gestion municipale des transports urbains (…), des parkings

➢ Contre le gâchis des deniers publics dans les aménagements urbains (…)

Seule l’unité réalisée de toutes les organisations de gauche sera à même de satisfaire ces revendications.

Pour nous cela ne sera possible qu’en rompant bien sûr avec la politique de la majorité actuelle UMP à la mairie, et donc en sortant du carcan du même article 104 du traité de Maastricht pour lequel les dépenses des communes font partie des dépenses publiques.

C’est pourquoi nous appelons à
soutenir cette liste d’unité

Nous vous appelons à rejoindre notre comité, à signer notre appel d’unité pour exiger un referendum pour pouvoir dire NON au traité de Lisbonne

Pour débattre de toutes ces questions, nous vous invitons à une réunion publique de notre comité


REUNION LE 8 FEVRIER 2008
à 18 heures, espace Matisse (rue Théophile Gautier)

Pour tout contact : Michel Aurigny, 49 rue Quentin Barré
ou copostq02@orange.fr




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