Tous unis face à la crise.
Si la crise pouvait être l'occasion, pour tous les socialistes, de s'unir au service de la classe ouvrière, elle aurait au moins cette vertu de favoriser un retour aux fondements du socialisme, aux "fondamentaux" comme on dit aujourd'hui, et de discréditer une bonne fois les simulacres de ceux qui se sont indument et effrontément réclamés du socialisme pour légitimer l'économie de marché et l'Union européenne. C'est dans cette perspective que se situe "l'appel de Georges Lemoine et Aimé Savy à tous les socialistes", que je reproduis intégralement ici.
Je rappelle à cette occasion que le Blog du POI a pour vocation de favoriser les débats et accueille les contributions de toutes les tendances du parti. C'est la tendance socialiste qui s'exprime ici, par la voix de Georges Lemoine et Aimé Savy.
Camarades, citoyens,
La crise mondiale pose avec force toutes les questions fondamentales du socialisme.
Personne ne peut plus maintenant en douter, la crise est profonde, durable, elle va modeler largement notre société, toutes les questions en suspens depuis des décennies vont se retrouver posées sous de nouvelles formes. La situation est grave. Des travailleurs toujours plus nombreux, qui vivaient déjà dans la précarité, se restreignent de plus en plus durement sur leur consommation quotidienne : la nourriture fait, avec les soins de santé, l’objet d’économies de plus en plus nettes et dramatiques. Le logement est devenu un problème crucial pour des millions de personnes et des centaines de milliers de salariés et de chômeurs sont sans logis. La crise démultiplie les licenciements et fournit au capital l’occasion de rendre l’emploi de plus en plus rare et précaire. Devrions-nous accepter la perspective d’aller vers la situation des Etats-Unis, vers des dizaines de millions de travailleurs dépendant de l’aide sociale, sans couverture sociale et sans logis ?
Si nous prenons la responsabilité aujourd’hui d’en appeler à tous les socialistes, quelle que soit leur situation, qu’ils soient membres du PS, qu’ils en soient adhérents actifs ou non, qu’ils aient décidé de consacrer leur conviction socialiste à un mandat électif ou qu’ils ne soient plus encartés, c’est que nous estimons que devant la gravité de la situation, le plus large débat doit être engagé entre tous ceux qui ne renoncent pas aux idéaux socialistes.
Un grand débat a traversé tous les courants de la social-démocratie européenne au cours des dernières années : quelle attitude adopter vis-à-vis de l’économie de marché ?
Nous avons pu avoir sur cette question des points de vue différents. Certains camarades ont estimé qu’il était possible de réguler le marché, de l’encadrer. La façon de lutter pour le socialisme pouvait différer entre nous ; notre jugement sur des mesures particulières pouvait être différent.
Pour notre part, rassemblés aujourd’hui dans le Parti ouvrier indépendant, nous faisons partie de ceux qui n’ont jamais considéré que l’économie de marché était un horizon indépassable.
Mais ne faut-il pas aujourd’hui reconsidérer toutes ces questions en relation avec la crise mondiale ? La vague de désindustrialisation qui menace notre pays ? La Voix du Nord du 1er octobre titrait : « Et si tout disparaissait ?... »
N’est-il pas nécessaire de revenir à nos fondamentaux ?
N’avaient-ils pas raison les socialistes qui avec Jean Jaurès en 1905 affirmaient que « la ligne de démarcation subsiste » entre les possesseurs des moyens de production et ceux qui, n’ayant que leurs bras et leur intelligence à vendre, doivent lutter ?
N’avaient-ils pas raison aussi les socialistes qui, avec Léon Blum, en 1936 ont obtenu, en s’appuyant sur la mobilisation de la classe ouvrière française, les congés payés, en même temps que la réduction du temps de travail, la reconnaissance de la liberté syndicale et l’élection de délégués du personnel? Et ceux qui après la Libération ont obtenu la Sécurité sociale, développé les entreprises publiques et les services publics ?
N’avaient-ils pas raison encore les socialistes qui avec François Mitterrand et un Parti socialiste rassemblé à Epinay en 1971 ont cru que « Violente ou pacifique, la révolution, c’est d’abord une rupture ! Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là ne peut pas être adhérent du Parti socialiste ! » Et qui ont gagné sur cette orientation en 1981 !
Ces débats, lutte de classe, socialisme, se retrouvent aujourd’hui dans la préparation du congrès du PS. Au-delà des questions de personnes, ce sont sans nul doute des questions de fond qui sont en débat. Il y a eu débat dans le PS sur le libéralisme. Beaucoup de camarades ont espéré qu’une motion dise nettement dans le congrès du PS d’aujourd’hui que le parti ne pouvait pas situer son action dans le cadre de la « réglementation » de l’économie de marché.
Nous ne cachons pas que nous avons lu avec un intérêt particulier la motion Hamon qui propose de sortir du libre-échangisme généralisé. Pour notre part, nous pensons que c’est la question du libre échange en tant que tel qui est posée. Pouvons-nous encore croire que le système capitaliste puisse se réguler lui-même? Pouvons-nous croire que l’on puisse « réorienter » l’Union européenne entièrement vouée à la destruction de tous les acquis sociaux et des services publics au nom de la concurrence libre et non faussée ?
Est-il possible de « protéger les services publics » quand le traité de Maastricht en exige la destruction par l’interdiction des aides de l’Etat aux services (art. 89 du traité de Maastricht) et que cette destruction, commencée sous les gouvernements socialistes, se poursuit activement sous nos yeux avec le consensus de toute la classe politique ?
Peut-on espérer « sortir du libre-échange généralisé », déplorer « le jusqu’au-boutisme libéral de l’Union européenne » (dont c’est justement le rôle) et ne pas proposer de sortir de ce traité liberticide et destructeur?
Non, l’Union européenne « ne protège pas la population », c’est bien le moins qu’on puisse dire, et « le sujet reste tabou au sein de la social-démocratie ». Pour notre part, nous voulons ouvrir le débat sur ces questions avec tous nos camarades socialistes. Est-il possible d’abdiquer toute souveraineté nationale quand les intérêts vitaux de nos concitoyens sont en jeu ? Car c’est la souveraineté nationale qui est bafouée lorsque le Parlement adopte le traité de Lisbonne, en contradiction flagrante avec le vote majoritaire du peuple français lors du référendum du 29 mai 2005.
C’est bien la souveraineté nationale qui est en jeu lorsque 4 200 élus signent l’appel de Roquebrun pour sauver La Poste, le monopole postal républicain, et qu’on leur oppose que ce serait impossible à cause des traités signés et des directives européennes qui en découlent. Au-delà même de La Poste, c’est la démocratie représentative qui est remise en question, le mandat donné par le peuple qui est bafoué, le droit pour le Parlement de faire la loi...
Comment faire pour éviter la catastrophe sociale imminente? Quelles mesures de sauvegarde et d’urgence devons nous promouvoir ?
Nous sommes prêts, quant à nous, à soutenir toute initiative politique susceptible d’aider à des solutions positives pour notre peuple.
Ne devons-nous pas, en nous appuyant sur la tradition socialiste solidement enracinée dans le peuple français, quel que soit notre point de vue sur le passé, redonner force et vigueur à ce socialisme populaire tel que l’avait exprimé Jaurès et tel que les succès populaires l’ont dessiné par la suite, qui existe toujours dans la conscience de nos concitoyens ? Ne faut-il pas permettre à tous ceux qui attendent qu’un espoir leur soit enfin donné, de retrouver les chemins d’une mobilisation efficace ? N’est-ce pas la seule issue à la faillite du système et à son cortège de misères inéluctables?
Les socialistes doivent se retrouver !
Nous, socialistes, qui avons adhéré au POI, proposons à tous nos camarades socialistes, sans qu’ils soient obligés de partager toutes nos opinions, de participer au combat que nous avons commencé pour aider à l’unité indispensable des rangs des travailleurs : nous avons appelé tous ceux qui sont confrontés aux conséquences de la crise, qui ont commencé à les combattre et qui recherchent les moyens de gagner, à la Conférence pour l’unité qui aura lieu le 7 décembre prochain. Nous les invitons à participer à la discussion préparatoire avec tous ceux qui recherchent l’unité. Il s’agit pour nous, pour chacun, de trouver les façons de résister à la catastrophe annoncée, et de gagner tous ensemble, parce que le peuple français en a les moyens."
* Georges LEMOINE a participé au congrès d’Epinay. Ancien maire de Chartres (1977-1998), député de 1978 à 1993 et de 1997 à 2002, il a été secrétaire d’État dans les gouvernements Mauroy et Fabius. Georges Lemoine a été candidat à l’élection législative partielle de Chartres du 7 septembre 2008 pour laquelle il a reçu le soutien du Parti ouvrier indépendant et recueilli 14,51 % des suffrages exprimés au premier tour. Depuis lors, il a rejoint le Parti ouvrier indépendant.
C'est bien sûr aux socialistes sincères, où qu'ils soient, et quelles que soient les pressions et les tromperies qu'ils subissent de la part de leurs appareils, de décider si cet appel à l'unité doit rester un voeu pieux, ou un pas décisif dans le combat que nous menons, mais c'est aussi à nous, militants du Parti Ouvrier Indépendant, que nous appartenions ou non à la tendance socialiste, qu'il revient d'en discuter, de le faire connaître et de le diffuser.
Je serais heureux que les camarades qui me font l'honneur de consulter ce blog se décident, pour une fois, à se mettre à leurs claviers et me fassent parvenir leurs commentaires.
Je rappelle à cette occasion que le Blog du POI a pour vocation de favoriser les débats et accueille les contributions de toutes les tendances du parti. C'est la tendance socialiste qui s'exprime ici, par la voix de Georges Lemoine et Aimé Savy.
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APPEL À TOUS LES SOCIALISTES
à l’initiative de Georges LEMOINE* et Aimé SAVY**
à l’initiative de Georges LEMOINE* et Aimé SAVY**
Camarades, citoyens,
La crise mondiale pose avec force toutes les questions fondamentales du socialisme.
Personne ne peut plus maintenant en douter, la crise est profonde, durable, elle va modeler largement notre société, toutes les questions en suspens depuis des décennies vont se retrouver posées sous de nouvelles formes. La situation est grave. Des travailleurs toujours plus nombreux, qui vivaient déjà dans la précarité, se restreignent de plus en plus durement sur leur consommation quotidienne : la nourriture fait, avec les soins de santé, l’objet d’économies de plus en plus nettes et dramatiques. Le logement est devenu un problème crucial pour des millions de personnes et des centaines de milliers de salariés et de chômeurs sont sans logis. La crise démultiplie les licenciements et fournit au capital l’occasion de rendre l’emploi de plus en plus rare et précaire. Devrions-nous accepter la perspective d’aller vers la situation des Etats-Unis, vers des dizaines de millions de travailleurs dépendant de l’aide sociale, sans couverture sociale et sans logis ?
Si nous prenons la responsabilité aujourd’hui d’en appeler à tous les socialistes, quelle que soit leur situation, qu’ils soient membres du PS, qu’ils en soient adhérents actifs ou non, qu’ils aient décidé de consacrer leur conviction socialiste à un mandat électif ou qu’ils ne soient plus encartés, c’est que nous estimons que devant la gravité de la situation, le plus large débat doit être engagé entre tous ceux qui ne renoncent pas aux idéaux socialistes.
Un grand débat a traversé tous les courants de la social-démocratie européenne au cours des dernières années : quelle attitude adopter vis-à-vis de l’économie de marché ?
Nous avons pu avoir sur cette question des points de vue différents. Certains camarades ont estimé qu’il était possible de réguler le marché, de l’encadrer. La façon de lutter pour le socialisme pouvait différer entre nous ; notre jugement sur des mesures particulières pouvait être différent.
Pour notre part, rassemblés aujourd’hui dans le Parti ouvrier indépendant, nous faisons partie de ceux qui n’ont jamais considéré que l’économie de marché était un horizon indépassable.
Mais ne faut-il pas aujourd’hui reconsidérer toutes ces questions en relation avec la crise mondiale ? La vague de désindustrialisation qui menace notre pays ? La Voix du Nord du 1er octobre titrait : « Et si tout disparaissait ?... »
N’est-il pas nécessaire de revenir à nos fondamentaux ?
N’avaient-ils pas raison les socialistes qui avec Jean Jaurès en 1905 affirmaient que « la ligne de démarcation subsiste » entre les possesseurs des moyens de production et ceux qui, n’ayant que leurs bras et leur intelligence à vendre, doivent lutter ?
N’avaient-ils pas raison aussi les socialistes qui, avec Léon Blum, en 1936 ont obtenu, en s’appuyant sur la mobilisation de la classe ouvrière française, les congés payés, en même temps que la réduction du temps de travail, la reconnaissance de la liberté syndicale et l’élection de délégués du personnel? Et ceux qui après la Libération ont obtenu la Sécurité sociale, développé les entreprises publiques et les services publics ?
N’avaient-ils pas raison encore les socialistes qui avec François Mitterrand et un Parti socialiste rassemblé à Epinay en 1971 ont cru que « Violente ou pacifique, la révolution, c’est d’abord une rupture ! Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là ne peut pas être adhérent du Parti socialiste ! » Et qui ont gagné sur cette orientation en 1981 !
Ces débats, lutte de classe, socialisme, se retrouvent aujourd’hui dans la préparation du congrès du PS. Au-delà des questions de personnes, ce sont sans nul doute des questions de fond qui sont en débat. Il y a eu débat dans le PS sur le libéralisme. Beaucoup de camarades ont espéré qu’une motion dise nettement dans le congrès du PS d’aujourd’hui que le parti ne pouvait pas situer son action dans le cadre de la « réglementation » de l’économie de marché.
Nous ne cachons pas que nous avons lu avec un intérêt particulier la motion Hamon qui propose de sortir du libre-échangisme généralisé. Pour notre part, nous pensons que c’est la question du libre échange en tant que tel qui est posée. Pouvons-nous encore croire que le système capitaliste puisse se réguler lui-même? Pouvons-nous croire que l’on puisse « réorienter » l’Union européenne entièrement vouée à la destruction de tous les acquis sociaux et des services publics au nom de la concurrence libre et non faussée ?
Est-il possible de « protéger les services publics » quand le traité de Maastricht en exige la destruction par l’interdiction des aides de l’Etat aux services (art. 89 du traité de Maastricht) et que cette destruction, commencée sous les gouvernements socialistes, se poursuit activement sous nos yeux avec le consensus de toute la classe politique ?
Peut-on espérer « sortir du libre-échange généralisé », déplorer « le jusqu’au-boutisme libéral de l’Union européenne » (dont c’est justement le rôle) et ne pas proposer de sortir de ce traité liberticide et destructeur?
Non, l’Union européenne « ne protège pas la population », c’est bien le moins qu’on puisse dire, et « le sujet reste tabou au sein de la social-démocratie ». Pour notre part, nous voulons ouvrir le débat sur ces questions avec tous nos camarades socialistes. Est-il possible d’abdiquer toute souveraineté nationale quand les intérêts vitaux de nos concitoyens sont en jeu ? Car c’est la souveraineté nationale qui est bafouée lorsque le Parlement adopte le traité de Lisbonne, en contradiction flagrante avec le vote majoritaire du peuple français lors du référendum du 29 mai 2005.
C’est bien la souveraineté nationale qui est en jeu lorsque 4 200 élus signent l’appel de Roquebrun pour sauver La Poste, le monopole postal républicain, et qu’on leur oppose que ce serait impossible à cause des traités signés et des directives européennes qui en découlent. Au-delà même de La Poste, c’est la démocratie représentative qui est remise en question, le mandat donné par le peuple qui est bafoué, le droit pour le Parlement de faire la loi...
Comment faire pour éviter la catastrophe sociale imminente? Quelles mesures de sauvegarde et d’urgence devons nous promouvoir ?
Nous sommes prêts, quant à nous, à soutenir toute initiative politique susceptible d’aider à des solutions positives pour notre peuple.
Ne devons-nous pas, en nous appuyant sur la tradition socialiste solidement enracinée dans le peuple français, quel que soit notre point de vue sur le passé, redonner force et vigueur à ce socialisme populaire tel que l’avait exprimé Jaurès et tel que les succès populaires l’ont dessiné par la suite, qui existe toujours dans la conscience de nos concitoyens ? Ne faut-il pas permettre à tous ceux qui attendent qu’un espoir leur soit enfin donné, de retrouver les chemins d’une mobilisation efficace ? N’est-ce pas la seule issue à la faillite du système et à son cortège de misères inéluctables?
Les socialistes doivent se retrouver !
Nous, socialistes, qui avons adhéré au POI, proposons à tous nos camarades socialistes, sans qu’ils soient obligés de partager toutes nos opinions, de participer au combat que nous avons commencé pour aider à l’unité indispensable des rangs des travailleurs : nous avons appelé tous ceux qui sont confrontés aux conséquences de la crise, qui ont commencé à les combattre et qui recherchent les moyens de gagner, à la Conférence pour l’unité qui aura lieu le 7 décembre prochain. Nous les invitons à participer à la discussion préparatoire avec tous ceux qui recherchent l’unité. Il s’agit pour nous, pour chacun, de trouver les façons de résister à la catastrophe annoncée, et de gagner tous ensemble, parce que le peuple français en a les moyens."
Georges Lemoine, Aimé Savy.
* Georges LEMOINE a participé au congrès d’Epinay. Ancien maire de Chartres (1977-1998), député de 1978 à 1993 et de 1997 à 2002, il a été secrétaire d’État dans les gouvernements Mauroy et Fabius. Georges Lemoine a été candidat à l’élection législative partielle de Chartres du 7 septembre 2008 pour laquelle il a reçu le soutien du Parti ouvrier indépendant et recueilli 14,51 % des suffrages exprimés au premier tour. Depuis lors, il a rejoint le Parti ouvrier indépendant.
** Aimé SAVY a adhéré au PS en 1976 à Ivry (94), conseiller municipal et maire adjoint dans la majorité d’Union de la gauche à Ivry. Il rejoint le MDC lors de la guerre du Golfe et fait campagne contre le traité de Maastricht et ensuite pour le non au référendum sur le TCE. Après le soutien du MRC à S. Royal, il rejoint le Comité pour un parti ouvrier. Il est un des membres fondateurs du POI et anime la revue Réflexions.
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C'est bien sûr aux socialistes sincères, où qu'ils soient, et quelles que soient les pressions et les tromperies qu'ils subissent de la part de leurs appareils, de décider si cet appel à l'unité doit rester un voeu pieux, ou un pas décisif dans le combat que nous menons, mais c'est aussi à nous, militants du Parti Ouvrier Indépendant, que nous appartenions ou non à la tendance socialiste, qu'il revient d'en discuter, de le faire connaître et de le diffuser.
Je serais heureux que les camarades qui me font l'honneur de consulter ce blog se décident, pour une fois, à se mettre à leurs claviers et me fassent parvenir leurs commentaires.
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